4 juin 2015

E02 : Langon - Monpazier

Au kilomètre, c'était l'étape la plus longue. Et à la météo d'hier soir, la journée était prévue comme la plus chaude de la semaine. Eh bien les deux prévisions se sont révélées exactes !


Le départ avait été fixé un peu plus tôt que d'habitude pour profiter de la fraîcheur (relative) de la matinée. Donc départ à 8h20. Les premiers kilomètres nous conduisent vers Castets en Dorthe et le canal de Garonne que nous allons longer de plus ou moins loin jusqu'à La Réole. A partir de là, après avoir traversé la Garonne, nous allons rouler sur des routes agréablement vallonnées, avec de beaux panoramas sur la campagne. Le paysage change peu à peu et la vigne cède la place aux cultures variées. Et la température commence à monter...

Après avoir quitté les routes à grande circulation, on se retrouve enfin sur des routes plus propices à la balade en vélo. La campagne est belle, avec de belles demeures anciennes bien restaurées, des beaux jardins pleins de rosiers qui embaument l'air. Le relief devient peu à peu plus accentué, avec par endroits des bons petits raidillons. Mais pour le moment les jambes vont bien.


Les villes traversées n'ont pas grand-chose de très typique et je ne rencontre pas ma voiture suiveuse qui n'a pas trouvé d'endroit intéressant à peindre. Nous avons rendez-vous pour le déjeuner du côté de Lauzun ou Castillonès. C'est en passant à Peyrière, juste avant Miramont, que je remarque l'église au clocher typique. Et Anne en train de la dessiner. J'en profite pour faire une petite pause à l'ombre avant de repartir pour notre pause repas.


C'est à Lauzun que Anne a trouvé un endroit sympa, à l'ombre, près d'un petit étang. Nous y ferons une pause prolongée, avant d'attaquer les 40 derniers kilomètres. Mais maintenant la température est bien montée. Je verrai en lisant les données de mon GPS qu'elle a dépassé les 36°. Je fais des pauses répétées lorsque je trouve un peu d'ombre. Le bitume rayonne dela chaleur comme du feu. Bref, ça devient dur.

En arrivant à Villeréal, je n'ai plus rien à boire. Je trouve un coin à l'ombre et demande à mon assistance de m'apporter des bouteilles. Anne me rejoint peu après et je remplis mes deux bidons, qui seront de nouveaux vides à l'arrivée, à moins de 10kms.

Ces derniers kilomètres auront été les plus durs. La fatigue de la journée se fait sentir et la température n'arrange pas les choses. Avec quelques pauses supplémentaires, j'arrive enfin en vue de Monpazier, qui est tout là haut sur la butte, avec une belle montée à la clé (ce que je savais depuis la préparation du parcours) ! Sous les remparts de la ville, un arbre, une pelouse : je ne peux pas résister. Je vais m'asseoir un moment, et vider mes bidons.

J'arrive à destination à 16h, après 108kms parcourus en 5h40. La moyenne n'est pas terrible, mais je ne suis pas là pour me faire mal. Une bonne douche, et me voilà d'aplomb pour aller visiter Monpazier, belle bastide moyennageuse. Dans la soirée, une bonne averse orageuse viendra raffraichir agréablement l'atmosphère avant le dîner.




 








Les détails de l'étape ici.