29 septembre 2013

La Loire à vélo : bilan

Une semaine déjà que j'ai terminé mon grand itinéraire de l'année 2013, de St Brévin en Loire Atlantique, au Mont Gerbier de Jonc en Ardèche. Il est temps de faire un bilan de ces 11 jours de vélo.

Quelques chiffres.

Ces 11 étapes représentent 968 kms parcourus au compteur, sachant que l'étape 8 de Digoin à Feurs a été raccourcie pour cause de 'ras-le-bol' de la pluie ! Le parcours complet fait donc un peu plus de 1000 kms. Le temps passé à rouler a été de 44h36, ce qui représente une moyenne globale de 21.7 km/h.

Le parcours comportait une partie 'montagne'. J'ai donc aussi calculé le cumul de dénivelé (à l'aide de Open Runner), surtout par curiosité : 7225m en montée pour 5842m en descente. Sachant que je suis parti du niveau de la mer et arrivé à 1417m, la différence est logique.

Je n'ai jamais cherché une quelconque performance, j'ai simplement roulé à mon rythme et j'ai été étonné de ma régularité, même avec l'accumulation des kilomètres (tout au moins sur les étapes 'plates'). Je suis parti le premier jour comme pour une sortie habituelle. Le second jour a finalement été celui qui fait la différence : à partir du troisième, le rythme est pris.

Le choix de la route.

J'aurais pu suivre l'itinéraire de La Loire à Vélo. Mais celui présentait à mes yeux plusieurs inconvénients :
  • Le parcours est très 'touristique' et comporte de nombreux détours afin de visiter les sites remarquables répartis tout au long du trajet. Ce n'était pas mon but.
  • Il utilise en priorité les pistes cyclables, aménagées spécialement. Mais les photos que j'avais pu voir de certaines portions me laissaient penser que leur revêtement ne serait pas adapté à mon vélo équipé de pneus de route étroits (700x23). Ce que j'ai pu vérifier sur place, en particulier sur la première étape après Nantes.
  • Etant parti avec une voiture suiveuse, je préférais pouvoir la retrouver sur mon itinéraire, ne serait-ce que pour les repas de midi ou en cas de problème. Une petite pause à deux de temps en temps était aussi appréciable pour chacun !
Compte tenu de ces remarques, j'avais donc confectionné mon propre itinéraire à l'aide du site Open Runner qui permet de calculer automatiquement les distances et les dénivelés. Ce qui facilite grandement le choix des étapes en fonction de leur longueur et de leur difficulté estimée.

L'intendance.

Comme pour ma dernière longue balade du Bassin d'Arcachon à l'Auvergne, j'ai de nouveau apprécié le confort qu'apporte une voiture suiveuse. Pas de lourd sac à dos ou de grosses sacoches, le vélo dort tous les soirs à l'abri, possibilité de faire suivre le nécessaire de réparations, simplification de l'accès au point de départ et du retour depuis l'arrivée, ... Et puis aussi le plaisir de ne pas être seul à l'étape ou aux pauses ravitaillement. Merci à Anne qui a assuré cette mission.

Pour les étapes, j'avais choisi l'option des nuits à l'hôtel, ce qui représente aussi un certain confort. Par contre, cette option présente un inconvénient : la nécessité de se tenir au programme prévu, sans pouvoir différer une étape pour cause de météo exécrable. En effet, la réservation est quasiment obligatoire si on ne veut pas se retrouver à  allonger (ou raccourcir) les étapes pour trouver un hébergement. J'avais réservé une semaine à l'avance pour la partie la plus touristique (jusqu'à Cosne sur Loire), puis au fur et à mesure de la progression, deux jours à l'avance. Ainsi pas de mauvaise surprise, alors que certains hôtels étaient complets à notre arrivée.

L'équipement.

J'utilise pour mes randonnées mon vélo de route, équipé de pneus étroits. Ce qui m'interdit à priori certains itinéraires ainsi que les sacoches. Mais j'apprécie sa légèreté et surtout j'y suis habitué ! Par contre, il n'est peut-être pas le plus adapté à ma forme physique : je dispose de 3 plateaux (52 - 42 - 30) et je n'utilise jamais le 52. Et dès que la pente augmente, je suis très vite sur le 30, donc sans beaucoup de 'réserve'. Je monterais bien un pédalier genre VTT (42 - 32 - 24) mais je ne sais pas si mon dérailleur et sa commande seraient compatibles ...

Autre point sur lequel cette balade m'a fait réfléchir : la tenue. Pour mes sorties d'entrainement, je l'adapte facilement à la météo du moment, en toutes saisons. Mais lorsqu'il pleut, je ne sors pas. Et j'ai pu mesurer combien mon coupe-vent imperméable n'est pas adapté à 4h de vélo sous la pluie ! Une vraie tenue de pluie imperméable et respirante serait nécessaire pour ce genre de voyage, y compris une protection pour les chaussures qui se remplissent d'eau ...

Et après ...

Il est maintenant temps de penser au 'challenge' pour l'année prochaine. Rien en vue pour le moment. Mais j'envisagerais bien un peu plus de montagne ...  Il n'y a plus qu'à s'entrainer.